Français
Comme nous l’avons déjà vu, mon père élève des bêtes ; il faisait le maçon quand il devait retaper la maison, il est un peu menuisier et un peu forgeron, mais, comme métier, il a choisi de travailler la terre, donc c’est un paysan.
Ces dernières années, même ici en montagne, on utilise les machines comme le tracteur, la moissonneuse, la batteuse, le râteau rotatif, la presse emballeuse pour les foins. Même l’étable est mécanisée ; il y aussi bien le tapis roulant pour le fumier que la trayeuse.
Nous avons des vaches à viande et des vaches à lait qui nous servent pour élever les veaux et donc nous produisons des tomes fraîches.
Mon père a voulu essayer de nouvelles cultures qu’on ne faisait pas avant. Il a donc planté des fraises et du génépi. Pour les fraises, il a du construire des serres avec une installation pour l’arrosage. Pour mieux les commercialiser, il a du entrer dans une coopérative. Mais il vend le génépi directement à une coopérative pour faire de la liqueur.
Pendant que mon frère Marc va au pâturage, ma sœur et moi nous allons cueillir des herbes et des fleurs que nous vendons, comme les violettes, la véronique, la gentiane, l’achillée, le thym serpolet, le génépi, la mauve et l’arnica. Nous rapportons le tout à une herboristerie et on gagne quatre sous.